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La métropole croule sous les déchets |
La Commune Urbaine de Casablanca assurait la collecte des déchets publics des rues de la capitale économique, en partenariat avec Sita Blanca, depuis Mars 2014, dans le cadre d’une convention signée entre la société et le conseil de la ville.
La séparation est actée. Le conseil de la ville de Casablanca qui
compte 80 élus, au terme d’une session ordinaire, tenue le 15 septembre 2017, a
voté, à une écrasante majorité (68 membres contre 8 abstentions), la
résiliation du contrat de gestion déléguée des déchets ménagers avec la
société française SITA Blanca.
Par conséquent, le conseil a confié à une société de développement local (SDL) de suppléer la filiale Suez Environnement pour une période
transitoire de 6 mois, le temps d’élaborer un nouveau cahier des charges pour désigner un nouveau prestataire.
A l’issue de ce verdict, M. Mohamed Haddadi, adjoint au maire de Casablanca, s’est expliqué longuement dans une déclaration à la deuxième chaine TV marocaine 2M : “La société prend 300 millions de dirhams (MDH) annuellement en plus d’autres montants alors que la ville croule sous les déchets”. Il a également noté qu’ “il faut que Casablanca soit propre”. Il s’agit de la réputation d’une grande ville économique, le cœur battant du Maroc et l’une de ses principale destinations touristiques.
A l’issue de ce verdict, M. Mohamed Haddadi, adjoint au maire de Casablanca, s’est expliqué longuement dans une déclaration à la deuxième chaine TV marocaine 2M : “La société prend 300 millions de dirhams (MDH) annuellement en plus d’autres montants alors que la ville croule sous les déchets”. Il a également noté qu’ “il faut que Casablanca soit propre”. Il s’agit de la réputation d’une grande ville économique, le cœur battant du Maroc et l’une de ses principale destinations touristiques.
200 infractions quotidiennes
Le conseil avait mentionné auparavant 200 infractions quotidiennes à
cause du non respect du cahier des charges et de l’absence ou
l’insuffisance de conteneurs à déchets ce qui a provoqué la colère Casablancais.
Sita Blanca était chargé du nettoiement de la ville sur l’ensemble du
périmètre au niveau des voies publiques, des espaces publiques, des
jardins notamment les marchés et souks. Elle avait signé un contrat de 7
ans depuis Mars 2014.
La décision de résiliation était attendue, la société française
faisant l’objet de vives critiques de la part de la Mairie et des
habitants de plusieurs arrondissements de la métropole dont elle avait la
charge.
Les sociétés privées de la gestion de la propreté et le conseil de la
ville de Casablanca ne sont pas les seuls responsables de cette
situation les citoyens casablancais doivent assumer leurs
responsabilités en veillant à la propreté de leurs quartiers ainsi que
leur ville.
Khadija Sabih & Naoufal Rabit
Vidéo de 2M ...
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