Social, politique ou économique sont
tous des secteurs touchés de près ou de loin par les effets néfastes des rumeurs électroniques qui ne cessent de bruiter le web ou les réseaux sociaux
D'abords, la rumeur ou préjugé est une influence sociale par excellence, en
effet la rumeur porte atteinte à la
personne en véhiculant des propos dégradants, humiliants ou diffamatoires. Elle
touche à la moralité, ou à l’identité. Lorsqu’une
rumeur ternit l’image ou la réputation d’un jeune, il n’est pas du tout facile pour
lui de faire partie du groupe. Cela peut aller jusqu'à son exclusion totale, ce
qui est très mal vécu à l'adolescence (où l'on est en quête d'identité).., ce
phénomène est amplifié beaucoup plus par l’utilisation des moyens électroniques
de communication ou ce qu'on appelle communément les fameux réseaux sociaux.
Ensuite, la rumeur électronique est l’une des
menaces principales des démocraties. Il s’agit là d’une forme de désinformation
auto-entretenue sur les réseaux sociaux qui, bien utilisée , permet des prises successives de pouvoir, de plonger
les nations démocratiques dans les guerres, là les exemples sont innombrables
surtout avec le printemps arabe, les rumeurs sur les réseaux sociaux étaient à
la base de la majorité des crises et des protestations contre les différents
régimes politiques arabes, les malintentionnés profitent de la naïveté et de
l'ignorance de la masse populaire, cette
dernière croie facilement aux informations publiées sur les réseaux sociaux
sans prendre la moindre peine de les vérifier .
En
outre, La rumeur contamine négativement les entreprises et les grandes
firmes internationales, dans ce contexte, les experts économiques notent avec
amertume que toute entreprise, telle qu'elle soit, est perturbée par la
diffusion d’histoires non vérifiées et d’informations douteuses sur ses
activités, comme cela a été le cas de nombreuses sociétés très connues du grand
public.
L'exemple
le plus frappant en monde arabe est celui de Coca-Cola. D’après une rumeur ,"
lire Coca-Cola, à l’envers en arabe donnerait : “Non à Mohamed, non à La
Mecque.”" Et ce, à cause de la graphie particulière employée pour le logo
du célèbre soda. Les responsables de Coca-Cola en Égypte s’en sont remis au
grand mufti, la plus haute autorité religieuse du pays, pour faire taire la
rumeur. Ce dernier a décrété que le Coca-Cola, ne diffamait pas l’islam et que
de toute façon, il manquait une lettre pour que l’affirmation soit exacte.
Cette rumeur aurait pu être un obstacle à la vente de Coca-Cola en Égypte.
Pour conclure, on peut dire que, dans le contexte actuel d’internationalisation et du numérique, nul n’est à l’abri d’une rumeur, qui est devenue
virale, sans discernement et s’attaque aussi bien aux gouvernements, aux
entreprises multinationales qu'aux individus , c’est une arme de désinformation
particulièrement efficace.
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